Berlioz, Cortot, Debussy, Ravel, Thibaud, Laskine ou Messiaen… Quel lien peut bien unir, par-delà le temps et la diversité du langage musical, ces compositeurs et interprètes ? À l’origine, une volonté : affirmer la place de la France dans les arts et répandre, par le pouvoir de la musique, la ferveur républicaine. Le 3 août 1795, Bernard Sarrette, qui n’a rien perdu de sa flamme révolutionnaire, obtient de la Convention l’acte de naissance du Conservatoire de Paris. Au fil des bouleversements politiques, l’institution, dont Laetitia Chassain-Dolliou se fait le chroniqueur, devient un modèle de pédagogie pour l’Europe entière. Au Conservatoire s’épanouiront les personnalités les plus brillantes du monde musical, faisant de cette école, qui fête aujourd’hui son bicentenaire, le vivier de la création de demain.
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