
No. 29
Le 22 avril 1500, les Portugais jettent l’ancre au large d’une terre de perroquets et de cannibales. C’est le Brésil à l’état de nature, pays aux fleuves impétueux, aux forêts impénétrables. Les peuples indiens sont peu à peu réduits ou capturés, laissant derrière eux les premiers métis. Entre-temps arrivent les Noirs d’Afrique, les «pièces de Guinée». Jean-Baptiste Debret, un peintre français, est le témoin privilégié des balbutiements de cette société métissée du début du XIXe siècle. Débarquent enfin les émigrants du monde entier, Allemands, Italiens, Espagnols, Japonais ou Syriens. De cette fusion épique naît le Brésil d’aujourd’hui.
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